14 décembre 2020
La résilience est aujourd’hui de mode en : politique, militaire, sanitaire, environnemental, diplomatie, international, démographique, communautaire, économique, social, individuel, stratégique, managérial, organisationnel, fonctionnel, achats, supply chain ….
« Méfiance » murmure notre instinct … ‘Plus on parle, moins on pratique’ ces « projections performatives » visant à masquer les dures réalités humaines sous couvert de les affronter.
Les définitions courantes n’aident pas à y voir plus clair : « La résilience désigne originellement la résistance d’un matériau aux chocs (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens), définition ensuite étendue à la capacité d’un corps, d’un organisme, d’une espèce, d’un système, d’une structure à surmonter une altération de son environnement ».
La résilience organisationnelle serait «la capacité d’une organisation à s’adapter après la survenue d’un incident ou d’une catastrophe voire d’un effondrement » (voir Résilience).
La Résilience est partout, en tout, pour tout ; cette universalité apparente masque de redoutables malentendus, sinon des quiproquos :
La Résilience signifie « reconnaissance d’un effondrement », acceptation à exprimer ses traumas, exploration de sens foisonnants, longues reconstructions inédites … c’est l’exact contraire du « il faut que tout change pour que rien ne change » de la ‘révolutionnite’.
Sommes-nous prêts à nous engager sur les imprévisibles chemins de la résilience ?
Lire [CHRONIQUE PEAK] RESILIENCE #2
Par Philippe PORTIER,
Peak, Expert Consultant Senior « Stratégie, Achats, Innovation disruptive »